Certains en parlent ... d'autres en rêvent ... la fin de la pandémie est-elle en vue ?
Mais ensuite, le monde peut-il redémarrer comme avant avec ses injustices, ses inégalités, sa quête du profit au détriment des peuples et de l'environnement ?
Après la pandémie, on a pu lire que ce sera différent ... car le monde devrait rebondir dans la croissance, comme après une guerre.
Donc, ce ne sera guère différent !
Car la croissance a tourné au chauchemar de l'humanité avec sa consommation abusive qui détruit la terre comme l'humanité.
Croissance de l'obésité, des déséquilibres physiologiques et psychologiques d'une population gavée par les médias ... que dire d'autre pour allonger la liste ?
Cherchons ailleurs un souffle d'espérance ...
Les perspectives d'enrayer la pandémie par la vaccination ont eu un effet limité car le virus est tenace ... il mute !
Israël a été à l'avant-garde de la vaccination dès le début 2021 ... mais un an plus tard le variant omicron est devenu dominant, même s'il est moins létal.
La vague qui a déferlé sur le monde pendant l'hiver 2020-2021 s'est accompagnée d'une mortalité soutenue pendant trois mois.
Un an plus tard, c'est le rythme des contaminations qui a fait s'affoler les indicateurs et les courbes de croissance de l'épidémie.
Plus de deux ans se sont écoulés, et on ne peut toujours pas dire si la fin de la pandémie est proche.
Le long terme, sous un angle biblique, va bien au-delà de toutes les espérances.
Lorsque l'auteur du Livre de l'Apocalypse voyait « le fleuve d'eau de la vie » qui allait alimenter un arbre symbolique permettant la guérison des nations, il se plaçait dans le prolongement des prophètes qui l'avaient précédé.
Comme Ézechiel ...
« Cette eau coulera vers le district oriental, descendra dans le lieu, et entrera dans la mer.
Lorsqu'elle se sera jetée dans la mer, les eaux de la mer deviendront saines. »
(Ézechiel 47.8)
Quel est ce "lieu" que l'eau de la vie doit traverser ... est-ce la vallée de l'Arabah qui descend vers la Mer Morte ?
Faut-il désigner ce lieu comme une vallée, une gorge, une plaine, une cité ... ?
Actuellement l'Arabah, ce lieu désertique, est faiblement peuplé mais on peut y voir pousser des palmiers ... et quelques habitations.
Le palmier, dans le monde chrétien, symbolise la victoire sur le temps, la victoire de la vie, avec la résurrection.
Mais redescendons sur terre, dans les méandres d'un monde qui ne parvient plus à se soigner de son passif.
L'humanité récolte ce qu'elle a semé ...
« Car ce n'est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit. »
(Evangile selon Luc 6.43)
Si nous semons après la pandémie les mêmes graines qu'avant, nous récolterons les mêmes fruits !
Est-ce donc tellement surprenant ?