Apocalypse selon Jean

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Le sceau du Dieu vivant

Des vagues d'assaut ...

« Les heures que nous vivons sont cruciales.

Faisons tout pour freiner l’épidémie ensemble. »

Des vagues d'assaut ...

Ces propos tenus par le Président Emmanuel Macron, le 30 janvier 2021, portaient une vague espérance ... face à une nouvelle vague d'assaut probable du virus qui s'est ensuite confirmée.

Celle-ci s'est élevée progressivement avant que le premier ministre, Jean Castex, finisse par admettre, le 16 mars 2021, que la France était entrée dans « une forme de troisième vague (...) caractérisée par des variants nombreux ».

Passée la troisième vague, une quatrième vague est arrivée sous l'effet des variants et, cette fois, les pouvoirs publics ne se sont pas efforcés de nier l'évidence. Cette vague est passée, moins virulente que les prédécentes.

Les effets de la vaccination ont été manifestes ... mais insuffisants pour empêcher une cinquième vague renforcée par le nouveau variant Omicron.

Cette nouvelle offensive de la Covid a ouvert l'année 2022 avec un nombre de cas sans précédent et, heureusement, un déclin de la létalité.

Une sixième puis une septième vague ont suivi et maintenant, avec l'automne, la huitième vague puis la neuvième se sont succédées ...

Est-ce la dernière ?

En France, avec des données plus précises que dans bon nombre d'autres pays, nous pouvons identifier les offensives de la Covid en analysant notamment l'évolution :

1 - du nombre de personnes en réanimation,

2 - des autres personnes hospitalisées,

3 - du nombre de cas confirmés.

Ces données permettent d'évaluer la pression sur les services hospitaliers.

Le point de départ d'une vague est le point le plus bas.

Nous partons donc pour la première vague de la situation constatée en février-mars 2020, au début de la pandémie.

Livre de l'Apocalypse

Traduit du grec : versets 9.13 à 9.21

13. Le sixième ange sonna de la trompette. Et j’entendis une voix venant des cornes de l’autel d’or qui est devant Dieu.

14. Elle disait au sixième ange qui avait la trompette : Libère les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve de l’Euphrate.

15. Et les quatre anges qui s'étaient préparés pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent libérés afin de tuer le tiers des humains.

16. Le nombre des forces de cavalerie s'élevait à deux myriades de myriades. J’en entendis le nombre.

17. C'est ainsi que m'apparurent dans la vision les chevaux et leurs cavaliers, avec leurs cuirasses de feu, d’hyacinthe, et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions et de leurs bouches sortait du feu, de la fumée, et du soufre.

18. Le tiers des humains fut tué par ces trois fléaux : le feu, la fumée, et le soufre qui sortaient de leurs bouches.

19. Car le pouvoir des chevaux réside dans leurs bouches et dans leurs queues. En effet, leurs queues étaient semblables à des serpents ayant des têtes par lesquelles ils peuvent nuire.

20. Le reste des humains, qui ne furent pas tués par ces fléaux, ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, ils ne cessèrent pas d'adorer les démons et les idoles d’or, d’argent, de bronze, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher.

21. Ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs sortilèges, ni de leur prostitution, ni de leurs vols.

Cette première vague s'achève à la fin du mois d'août 2020, lorsque l'on constate une légère reprise du nombre de personnes en réanimation ou simplement hospitalisées.

En septembre 2020, le nombre de décès qui s'était stabilisé en moyenne à treize par jour, a commencé à croître.

Au regard du nombre de personnes en réanimation, après une seconde vague qui s'est achevée au début de l'année 2021, et une troisième vague qui a atteint son point le plus bas le 21 juillet avec moins d'un millier de cas, la quatrième vague est devenue une évidence.

De moindre ampleur, elle ne traduit pas pour autant la fin de l'épidémie car avec l'automne la cinquième vague est arrivée.

La sixième vague au printemps 2022, peu vigoureuse, a pu laisser croire que l'épidémie touchait à sa fin.

Mais une septième vague est venue accompagner l'été 2022 suivie de deux dernières vagues pour clôturer l'année 2022.


Personnes en réanimation


1 - Au niveau des services de réanimation, ce premier graphique nous montre une croissance du nombre de cas lors de la première vague rapide et violente.

En un mois, les services étaient saturés avec plus de 7 000 personnes en soins intensifs.

Le premier confinement a cassé cette première vague pour descendre à moins de 400 cas au mois d'août 2020.

La seconde vague fut moins violente que la première, plus progressive, le nombre de personnes en réanimation n'a pas dépassé 5 000 car le second confinement a endigué la vague en novembre 2020.

Le nombre de patients en réanimation est descendu beaucoup moins bas au terme de cette seconde vague au début du mois de janvier 2021.

La reprise amorcée au mois de janvier 2021 a suscité un passage au-dessus de la barre des 6 000 cas le 26 avril avant la décrue liée au troisième confinement.

L'impact de la campagne de vaccination sur la troisième vague se traduit par un creux de vague inférieur à celui de janvier 2021 (moins de 900 cas en juillet 2021).

Le taux de vaccination demeurant insuffisant, la reprise de l'épidémie dès le mois de juillet 2021 n'a pu être empêchée avec un point culminant le 1er septembre (2 294 cas).

Après sept semaines de décroissance (un millier de cas en octobre 2021), le nombre de patients en réanimation augmente de nouveau jusqu'au pic de cette cinquième vague (3 985 le 12/01/2022) qui descend ensuite jusqu'au mois de mars 2022.

La sixième vague est montée à 1 684 cas le 21/04/2022 pour descendre ensuite autour de 800 en juin 2022.

La septième vague atteint sa pointe le 19/07/2022 avec 1 323 personnes en réanimation suivie d'un creux de vague autour de 700 en septembre 2022.

La huitième vague est montée à 1 069 cas le 18/10/2022 et la neuvième s'est élevée dans la foulée avec un maximum atteint le 29/12/2022 (1 484 personnes en réanimation).

La situation en cette fin de mois de février 2023 correspond à un creux de vague qui s'inscrit dans un recul progressif de la pandémie.

Autres personnes hospitalisées pour le Covid-19


2 - Ce second graphique permet de suivre l'évolution du nombre de personnes hospitalisées en dehors des services de réanimation.

Le point de départ de la première vague est identique au précédent graphique.

La croissance est similaire aux services de réanimation (plus de 25 000 cas à la mi-avril 2020) mais la décroissance a été plus lente qu'en réanimation.

A la fin du mois d'août 2020, il restait encore plus de 4 100 personnes hospitalisées.

A la différence de la première vague qui partait de zéro, la seconde vague commence début septembre 2020 avec plus de 4 000 personnes hospitalisées et culmine à 28 578 à la mi-novembre 2020.

La décroissance a été moins nette qu'en réanimation et le nombre de patients hospitalisés était encore très élevé au terme de cette seconde vague (près de 22 000 patients début janvier 2021).

Au début du mois de février 2021, le nombre de personnes hospitalisées en dehors de la réanimation a frôlé les 25 000 pour décliner ensuite à un niveau inférieur à celui de début janvier tout en restant supérieur à 20 000 au mois de mars 2021.

A la mi-mars, la courbe est remontée pour dépasser les 25 000 personnes hospitalisées à la mi-avril en dehors des services de réanimation.

Enfin, la pression sur les services hospitaliers s'est atténuée au mois de mai permettant d'espérer un niveau comparable en 2021 à l'été 2020.

Le variant Delta n'a pas permis de concrétiser cette espérance avec un minimum proche de 6000 personnes hospitalisées en dehors de la réanimation à la fin du mois de juillet 2021.

Avec 8 955 cas au 30 août, une quatrième vague a atteint son maximum, puis son minimum en octobre 2021 avec plus de 5 300 cas.

La reprise de l'épidémie, renforcée par le variant Omicron, a porté le nombre de cas à 29 825 au 07/02/2022, point culminant de cette vague, au-dessus de la seconde vague.

Le pic de cette cinquième vague ayant été atteint, les services ont accueilli de moins en moins de patients et les mesures prises contre l'épidémie ont été progressivement levées.

De ce fait, une sixième vague, plus modérée, s'est manifestée au printemps 2022 avant de voir poindre une septième vague avec l'été 2022 qui atteint son maximum le 25/07/2022 avec 19 753 patients.

Après une décrue de cette septième vague au mois de septembre 2022, la huitième vague a culminé à 19 135 cas au 24/10/2022 puis la neuvième avec 23 943 patients le 22/12/2022.

Le niveau actuel est aussi celui d'un creux de vague (12 136 cas au 28/02/2023) mais sensiblement plus élevé que ceux de 2021 qui étaient proches de 5 000 patients.

Nombre de cas confirmés en moyenne hebdomadaire


4 - Ce troisième graphique s'attache à suivre l'évolution des cas confirmés en moyenne hebdomadaire, sachant que la campagne de dépistage a commencé après plusieurs mois en 2020.

De ce fait, les données de la première vague sont très inférieures à la réalité mais reflètent cependant une évolution avec une pointe au début du mois d'avril 2020, pendant le premier confinement, et un creux de vague au mois de juillet.

La croissance du nombre de cas identifiés s'amorce après le 14/07/2020 et annonce une seconde vague.

Cette seconde vague culmine début novembre 2020 avec près de 55 000 cas quotidiens pendant le second confinement.

Un mois plus tard, à l'approche du déconfinement, le nombre de cas quotidiens était proche de 10 000 et va remonter progressivement jusqu'en mars 2021 pour s'accélérer ensuite.

Cette troisième vague culmine à la mi-avril 2021 avec plus de 42 000 cas quotidiens confirmés en moyenne hebdomadaire pendant le troisième confinement.

Considérant que la courbe des cas confirmés a de nouveau atteint son point bas en juin 2021 autour de 1800 cas et amorcé une nouvelle croissance, il est logique que les pouvoirs publics aient aussitôt annoncé l'arrivée d'une quatrième vague dès le mois de juillet 2021.

Après s'être élevée rapidement, et avoir atteint un point culminant le 13 août avec une moyenne hebdomadaire de 23 783 cas, la courbe reflète un recul de l'épidémie jusqu'au début du mois d'octobre 2021.

L'ascension de la cinquième vague, qualifiée de "fulgurante" par le porte-parole du gouvernement, d'abord comparable à la seconde vague treize mois auparavant, l'a ensuite dépassée sous l'effet du nouveau variant plus contagieux.

Un pic épidémique a été atteint le 25/01/2022 avec 366 179 cas en moyenne hebdomadaire, ce qui signifie plus de deux millions de personnes contaminées simultanément.

Associé à la vaccination, ceci a pu impliquer une immunité collective temporaire, et la courbe est retombée comme elle s'était élevée pour descendre à 52 000 cas en mars 2022.

La sixième vague a enregistré 140 513 cas le 01/04/2022 avant de s'abaisser à moins de 18 000 cas à la fin du mois de mai 2022.

Au 10/07/2022, la septième vague a atteint son maximum avec 133 628 cas en moyenne hebdomadaire puis est descendue autour de 16 000 cas en septembre 2022.

La huitième vague atteint son point culminant au 12/10/2022 avec 56 957 cas mais elle a été dépassée par la neuvième vague (62 771 cas 12/12/2022).

La situation actuelle, avec seulement 3 755 cas au 28/02/2023, semble encourageante mais elle interpelle car non conforme au niveau relativement élevé des personnes hospitalisées.

Le dépistage n'étant plus systématique, il est probable que le peu de cas confirmés en est la conséquence.

Un tableau récapitulatif et comparatif permet d'apprécier les différentes étapes de cette pandémie en France ...


Vagues Confinement
puis
déconfinement
Cas confirmés Maximum
puis
minimum
En réanimation Maximum
puis
minimum
Autres hospitalisés Maximum
puis
minimum
Décès en
milieu
hospitalier
1 17/03/2020 4 539 01/04/2020 7 148 08/04/2020 25 562 14/04/2020
1 11/05/2020 509 14/07/2020 367 14/08/2020 4 130 29/08/2020 20 089
2 30/10/2020 54 442 07/11/2020 4 919 16/11/2020 28 578 16/11/2020
2 15/12/2020 10 348 04/12/2020 2 582 07/01/2021 21 664 09/01/2021 26 450
3 03/04/2021 42 225 14/04/2021 6 001 26/04/2021 25 274 13/04/2021
3 03/05/2021 1 816 27/06/2021 859 21/07/2021 5 909 24/07/2021 38 565
4 23 783 13/08/2021 2 294 01/09/2021 8 955 30/08/2021
4 4 172 09/10/2021 1 007 23/10/2021 5 341 23/10/2021 5 702
5 366 179 25/01/2022 3 985 12/01/2022 29 825 07/02/2022
5 52 173 04/03/2022 1 486 27/03/2022 18 796 19/03/2022 21 755
6 140 513 01/04/2022 1 684 21/04/2022 23 596 19/04/2022
6 17 705 27/05/2022 830 26/06/2022 13 050 17/06/2022 8 120
7 133 628 10/07/2022 1 323 19/07/2022 19 753 25/07/2022
7 16 217 06/09/2022 725 12/09/2022 12 209 16/09/2022 4 887
8 56 957 12/10/2022 1 069 18/10/2022 19 135 24/10/2022
8 20 140 02/11/2022 962 18/11/2022 16 974 19/11/2022 3 313
9 62 771 12/12/2022 1 484 29/12/2022 23 943 22/12/2022
9 3 195 15/02/2023 722 28/02/2023 12 136 28/02/2023 6 498

Le cumul depuis le mois de février 2020 donne un total de 135 379 décès en milieu hospitalier.

A ceci s'ajoute le recensement des EHPAD et EMS (29 584 décès), soit un total de 164 963 morts consécutifs à la Covid-19 en France au 28/02/2023.

Ces données doivent cependant être confrontées à celles de l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale).

Etablies à partir des certificats de décès mentionnant la Covid-19 comme cause initiale ou associée de la mort, ces données sont publiées tardivement du fait du temps nécessaire à leur traitement.

Nous disposons seulement des éléments publiés pour l'année 2020 par l'INSERM.

« Pour la période allant du 1er mars au 31 décembre 2020, il y a déjà 75 732 certificats mentionnant le Covid-19 comme cause initiale ou associée de la mort. »

Or, pour la même période, Santé Publique France faisait état de 64 632 décès, 44 852 dans les hôpitaux et 19 780 dans les EHPAD et EMS.

L'écart n'est pas négligeable : plus de 17 % !

Cet écart résulte probablement des personnes décédées à leur domicile non comptabilisées par Santé Publique France.

En appliquant ce terme correctif de 17 %, on peut évaluer à près de 200 000 le nombre actuel de décès liés à la Covid-19.

Il est de même pertinent de s'interroger sur le nombre de personnes contaminées.

Actuellement, près de 40 millions de cas ont été confirmés par les tests, soit plus de la moitié de la population française.

Mais la réalité est nécessairement supérieure vu le nombre de personnes contaminées qui n'ont jamais été détectées.

Tout ceci nous permet de relativiser les chiffres publiés ... mais certainement pas de minorer l'ampleur de cette pandémie !

Concernant les EHPAD et EMS, il est intéressant d'analyser l'évolution de la létalité.

Décès EHPAD et EMS Covid-19

La première vague a été foudroyante dans ces établissements avec plus de 500 décès quotidiens au début de l'épidémie, similaire à la situation constatée en milieu hospitalier.

Après un été 2020 où le nombre de décès fut proche de zéro dans les EPHAD et EMS, la seconde vague a été moins violente à l'automne 2020 du fait des mesures de distanciation sociale qui ont été prises.

L'amorce d'une troisième vague se fait légèrement sentir au début de l'année 2021 mais, de toute évidence, la vaccination a porté ses fruits dans ces établissements puisque la moyenne de décès quotidiens liés à la Covid a été du même ordre pendant l'été 2021 que lors de l'été 2020.

On ne constate pas une évolution similaire de la létalité dans les hôpitaux depuis le début de l'année 2021 car la décrue prononcée a été seulement sensible depuis le début du mois de mai.

Enfin, si la quatrième vague a été manifeste au cours de cet été 2021 dans les hôpitaux, il n'y a eu qu'un faible impact dans les EPHAD et EMS.

En effet, la légère reprise du nombre moyen des décès à la fin du mois d'août 2021 peut être le reflet de l'effet limité de la vaccination dans le temps puisque ces établissements ont été les premiers vaccinés.

La campagne de rappel en direction de ce public prioritaire a été lancée dès le mois de septembre 2021 mais la cinquième vague a toutefois affecté ces établissements au printemps 2022.

Depuis, la moyenne des décès quotidiens est demeurée inférieure ou égale à cinq et avoisine maintenant le zéro.

Le chapitre 9 du Livre de l'Apocalypse qui figure en parallèle de ces commentaires sur la Covid-19 peut paraître bien loin de la réalité que nous connaissons.

Il faut cependant considérer que l'Apocalypse, qui signifie "Révélation", est une succession de visions qui ont transité par l'inconscient de l'auteur.

Dans l'espace du visionnaire, comparable à celui du rêveur, les évènements sont déconnectés du temps réel et enrichis d'éléments allégoriques et symboliques.

Qu'il s'agisse de l'invasion de sauterelles (Apocalypse 9.3), qui ressemblent à tout sauf à des sauterelles mais plutôt à une armée avec des blindés ... ou de cette cavalerie qui déferle par myriades : rien n'évoque des créatures microscopiques comme un virus.

C'est logique.

Jean a probablement écrit l'Apocalypse sur l'île de Patmos à la fin du Ier siècle de notre ère ... et le premier virus fut découvert à la fin du XIXe siècle !

Aussi, le fait d'établir un parallèle entre les prophéties du Livre de l'Apocalypse et ce que nous vivons semble relever de l'affabulation.

Il est vrai que seule l'interprétation de quelques versets de l'Apocalypse, croisée avec d'autres passages de la Bible sous forme de concordances, permet d'envisager une cohérence entre ce qui est prophétisé dans l'Apocalypse et ce qui se réalise.

Il ne s'agit donc que d'hypothèses et non d'affirmations doctrinaires qui auraient la prétention d'imposer une interprétation.

Le camp des doctrinaires ne manque pas d'adeptes en tous domaines ...

... et ces pages n'ont d'autre but que d'afficher un regard différent sur cette pandémie.

Ceci, tout en respectant les avis différents.

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