Apocalypse selon Jean

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Le sceau du Dieu vivant

« Nous sommes en guerre ... »

« Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes.

Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation,

mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse. »

Le tiers des hommes ...

Le lundi 16 mars 2020, le Président Emmanuel Macron s'adressait aux français sur un ton martial, répétant plusieurs fois :

« Nous sommes en guerre. »

Puis le premier confinement s'est imposé, avec l'assentiment d'une majorité de citoyens inquiets face à l'avancée de cet ennemi invisible.

Certains ont ricané, critiqué, proclamé que cela n'avait rien d'une guerre.

A peine une grosse grippe ...

Il est vrai que les chiffres de l'épidémie, déjà qualifiée de pandémie, pouvaient le contredire.

En mars 2020, on n'avait pas encore atteint le million de personnes contaminées dans le monde et "seulement" quelques dizaines de milliers de morts. Des données sous-évaluées faute de pouvoir faire mieux.

En ce mois de mars 2023, après trois ans de pandémie, c'est près de 700 millions de cas qui ont été recensés dans le monde et plus de 10 millions de morts sachant que ces chiffres sont manifestement sous-estimés selon l'Organisation Mondiale de la Santé.

Dans un rapport publié le 21 mai 2021, l'OMS considérait déjà que « environ six millions à huit millions » de personnes avaient succombé à la Covid-19 ou à ses effets collatéraux.

Or, à cette époque, le nombre officiel de décès recensés était de 3,5 millions !

La Première Guerre mondiale a tué 20 millions de personnes en quatre ans, civils et militaires, soit environ 5 millions de morts par an.

La grippe espagnole qui a suivi cette guerre a provoqué ensuite entre 30 et 50 millions de morts (entre 2,5 et 5 % de la population mondiale).

Quel sera à terme le bilan de la Covid-19 au vu des vagues qui se suivent depuis le début de cette pandémie même si nous pouvons constater, au terme de trois ans, que le niveau épidémique semble au plus bas ?

Livre de l'Apocalypse

Traduit du grec : versets 9.13 à 9.21

13. Le sixième ange sonna de la trompette. Et j’entendis une voix venant des cornes de l’autel d’or qui est devant Dieu.

14. Elle disait au sixième ange qui avait la trompette : Libère les quatre anges qui sont liés sur le grand fleuve de l’Euphrate.

15. Et les quatre anges qui s'étaient préparés pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent libérés afin de tuer le tiers des humains.

16. Le nombre des forces de cavalerie s'élevait à deux myriades de myriades. J’en entendis le nombre.

17. C'est ainsi que m'apparurent dans la vision les chevaux et leurs cavaliers, avec leurs cuirasses de feu, d’hyacinthe, et de soufre. Les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions et de leurs bouches sortait du feu, de la fumée, et du soufre.

18. Le tiers des humains fut tué par ces trois fléaux : le feu, la fumée, et le soufre qui sortaient de leurs bouches.

19. Car le pouvoir des chevaux réside dans leurs bouches et dans leurs queues. En effet, leurs queues étaient semblables à des serpents ayant des têtes par lesquelles ils peuvent nuire.

20. Le reste des humains, qui ne furent pas tués par ces fléaux, ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, ils ne cessèrent pas d'adorer les démons et les idoles d’or, d’argent, de bronze, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher.

21. Ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs sortilèges, ni de leur prostitution, ni de leurs vols.

Mais peut-on envisager un terme si ce virus rejoint celui des endémiques qui ressurgissent par épisodes ?

Huit vagues épidémiques se sont succédées au niveau mondial touchant les différents pays en tout ou partie.

Cependant les deux premières vagues de 2020 souffrent d'un manque de données car le dépistage était à l'âge des balbutiements dans la plupart des pays.

Nombre de cas hebdomadaire

Aujourd'hui encore, peu de pays ont mis en place un dépistage systématique.

Au niveau mondial, le nombre hebdomadaire de nouveaux cas après avoir dépassé 20 millions consécutivement à l'émergence du variant Omicron est de l'ordre de un million, sachant que de nombreux pays ne fournissent plus de données, considérant peut-être que la pandémie touche à sa fin.

Le nombre de décès enregistrés souffre aussi du manque d'informations en dehors des établissements de santé ou de ceux accueillant des personnes âgées.

Les décès comptabilisés, supérieurs à 70 000 par semaine lors de la sixième vague, sont heureusement loin d'avoir évolué au rythmes des contaminations.

En ce mois de mars 2023, ils sont inférieurs à 10 000.

L'exemple de la Chine atteste du manque de fiabilité de ces données.

Après avoir longtemps minoré les conséquences de l'épidémie, la Chine s'est décidée à publier un nombre de décès proche de 100 000 morts en janvier 2023 qui est venu singulièrement affecter la courbe au niveau de la huitième vague.

Mais qu'en est-il en réalité ?

Nombre de décès hebdomadaire

Le traitement différent des données dans chaque pays, les capacités à prendre en charge les malades, comme le décalage temporel entre contaminations et décès comportent une large marge d'incertitudes.

Aussi le taux de létalité (nombre de morts / nombre de cas positifs recensés) est très fluctuant.

On peut calculer ce taux de létalité sur l'ensemble des cas recensés depuis le début de la pandémie (courbe en pointillés noirs ci-dessous) mais il est plus explicite de suivre l'évolution en "semaine glissante" (courbe en rouge).

Le taux de létalité est alors calculé en comparant le nombre de décès au nombre de nouveaux cas de contamination sur les sept derniers jours écoulés.

Au début de la pandémie, celui-ci a pu sembler très élevé car le recensement des décès était plus fiable que celui des personnes contaminées et le corps médical ne disposait pas de réponses adaptées à l'émergence de ce nouveau virus.

Ce taux mondial de létalité a dépassé 9 % au mois d'avril 2020 comme l'indique le graphique ci-dessous.

Taux de létalité Covid-19

Il s'est ensuite progressivement réduit pour descendre à 1,32 % fin octobre 2020.

La troisième vague de contaminations amorcée à l'automne 2020 a eu pour effet d'accroître fortement le taux de létalité qui a dépassé 3 % en février 2021.

La décrue du nombre de cas a été suivie d'une baisse de létalité (1,58 % le 23/04/2021).

Mais avec la quatrième vague, ce taux a de nouveau frôlé les 3 % pour descendre ensuite sous l'effet positif des vaccinations.

Il s'est élevé lentement avec la cinquième vague, les cas graves étant essentiellement liés aux populations non vaccinées.

Avec la sixième vague, le variant Omicron s'est révélé moins létal mais la croissance considérable du nombre de contaminations s'est accompagnée d'une augmentation du nombre de décès.

La diffusion des données de la Chine en janvier 2023 a eu pour effet de porter temporairement le taux à 6,26 %.

Au terme de la huitième vague, le taux de létalité est actuellement de l'ordre de 0,70 %.

Décès dus au Covid-19

En accompagnant la courbe des décès d'une courbe de tendance (trait pointillé en noir), la croissance est évidente en 2020-2021.

On observe cependant une inflexion de la courbe de décès par rapport à la tendance depuis l'été 2021 sous l'effet probable des vaccinations

Globalement, la tendance était particulièrement inquiétante au cours des trois mois de novembre 2020 à janvier 2021 (section bleue sur le graphique), car l'indice de progression de la mortalité liée au virus s'établissait alors à 1,00683.

Il était exponentiel !

Une projection de cet indice jusqu'à la fin du mois de juin 2021 aurait conduit à plus de 6 millions de morts comme l'indique le graphique ci-dessous.

Projection des décès dus au Covid-19

Il s'agit heureusement d'une simulation car cet indice de progression a diminué depuis le début du mois de février 2021.

On a pu ainsi constater une baisse sensible du nombre de décès mondialement recensés qui avoisinait 14 000 chaque jour fin janvier 2021. Il aurait été particulièrement inquiétant que ce phénomène se prolonge.

Mais n'est-il pas relayé par d'autres ?

Après deux ans de pandémie, la guerre en Ukraine a déclenché une guerre économique et financière.

La menace nucléaire est brandie.

Un conflit nucléaire pourrait éliminer des milliards d'individus.

La folie des hommes n'a pas de limites.

Mais que vient faire la Bible dans tout cela ... et en particulier ce verset 9.15 du Livre de l'Apocalypse qui nous annonce :

« Et les quatre anges qui s'étaient préparés pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent libérés afin de tuer le tiers des humains. »

La terre compte actuellement 7,8 milliards d'individus.

La mort du tiers des humains représenterait 2,6 milliards.

Nous avons projeté l'indice de progression exponentielle de 1,00683 mentionné ci-dessus, que l'on a pu constater pendant 3 mois, sur une période de 3 années : 2021-2023.

Cette projection aurait abouti à 2,6 milliards de morts avant la fin de l'année 2023 !



Peut-on concevoir que ceci soit réaliste ?

Ne s'agit-il pas d'un avertissement pour nous démontrer que les prophéties de la Bible sont crédibles ?

Une projection mathématique peut-elle refléter une prophétie biblique ?

Cette pandémie n'est pas le fruit d'un hasard malheureux mais la conséquence du développement de notre "civilisation".

Mais peut-on encore parler de "civilisation" au regard notamment des génocides qui ont marqué le XXe siècle, des multiples crimes et injustices qui sont commis, de la destruction de notre environnement ...

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