Jésus commença l'une de Ses paraboles ainsi : « Le Royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils ... »
(Evangile selon Matthieu 22.2)
Le repas de noce de l'Agneau de Dieu est à la fois un support pour des allégories, comme les paraboles, et une perspective de joie pour tous ceux qui ont la foi et espèrent y être conviés.
L'invitation à ce repas sera collective, destinée à « Son épouse », et individuelle dans la mesure où chaque invité sera membre de l'Eglise.
« En effet, ton époux, c’est celui qui t’a faite, et son nom est l'Eternel, le maître de l’univers ; celui qui te rachète, c’est le Saint d'Israël, et on l’appelle Dieu de toute la terre. » (Ésaïe 54.5)
En quelques mots, Ésaïe a défini qui était l'Époux, le Saint d'Israël, le Messie qui s'est incarné en la personne de Jésus plus de six siècles après cette prophétie pour nous racheter.
Pour ce qui est de l'épouse, laissons parler un autre prophète ...
« C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur. » (Osée 2.16)
Osée a en partie vécu à la même époque que le prophète Ésaïe, et ce qu'il a reçu du Seigneur visait "l'épouse", le peuple de Dieu.
Mais l'évocation du désert, si elle rappelle le séjour des Hébreux au temps de Moïse, ne trouve ensuite aucune correspondance dans l'histoire d'Israël.
Par contre, si l'on se tourne vers l'Eglise, son "enlèvement prochain" doit la conduire au désert ...
« Les deux ailes du grand aigle furent données à la femme afin qu'elle s'envole au désert dans le lieu où elle sera nourrie, loin de la face du serpent, pour un temps, des temps, et la moitié d'un temps. » (Apocalypse 12.14)
Pendant ce séjour au désert, lieu de refuge et de purification, Dieu parlera « à son cœur ».
Trois ans et demi sont nécessaires pour être aptes à vivre un millénaire auprès du Seigneur (Apocalypse 20.6), tout comme ce millénaire est nécessaire pour se préparer à la vie éternelle.
C'est ainsi que s'annonce le repas de noce entre l'épouse et l'Agneau, entre l'Eglise et Son Seigneur ... un mariage non de raison mais un mariage dans l'amour, un mariage pour l'éternité !
« En ce jour-là, dit l'Eternel, tu m'appelleras : Mon mari ! et tu ne m'appelleras plus : Mon maître ! » (Osée 2.18)
Esclaves ? Serviteurs d'un Maître ?
Non, conjoints unis pour l'éternité à notre Créateur !
Cependant, une condition est requise pour être invité :
« Il lui a été donné d'être revêtue d’un lin fin, éclatant et pur. Car le lin fin, ce sont les œuvres justes des saints. » (verset 8)
Nos œuvres, au cours de notre vie terrestre, seront déterminantes pour être conviés au repas de noce.
« Donnez et il vous sera donné une bonne mesure, bien tassée et secouée, abondante, qui échoira dans votre giron. Car de la même façon que vous mesurez, on mesurera en retour pour vous. » (Evangile selon Luc 6.38)
Le Seigneur parle à notre cœur pour nous inciter à accomplir des œuvres justes.
Quand Il aura enlevé Son Eglise au désert, Il parlera « à son cœur » pour évaluer ce que chacun a fait et est capable de faire.
« A vrai dire, les collecteurs d'impôts et les prostituées vous précèdent dans le Royaume de Dieu.
En effet, Jean est venu à vous par un chemin de justice, et vous n’avez pas cru en lui. Mais les publicains et les prostituées ont cru en lui. Vous, voyant cela, vous ne vous êtes pas même ensuite repentis pour le croire. »
(Evangile selon Matthieu 21.31-32)
Cette parole adressée par Jésus dans le Temple aux grands-prêtres et aux anciens du peuple est venue s'ajouter à la longue liste des récriminations formulées à leur encontre.
Dire aux autorités religieuses qu'elles valaient moins que des collecteurs d'impôts et des femmes méprisées pour leur comportement était insupportable.
Manifestement, les gens de basse condition sur terre précéderont ces dignitaires religieux au repas de noce de l'Agneau !
Il est ensuite écrit au verset 9 :
« Heureux ceux qui sont appelés au dîner de noce de l’agneau ! »
Ce repas est un dîner.
Il se tiendra donc un soir, comme la Cène ... mais n'est-ce pas ce soir-là que Jésus dit, il y a bientôt deux mille ans :
« Je vous déclare que je ne boirai plus, dorénavant, de ce fruit de la vigne jusqu'au jour où je le boirai, nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père. » (Evangile selon Matthieu 26.29)
Depuis, « Son épouse s’est préparée » en Son absence à ce repas institué lors de la Cène en Sa mémoire.
Ainsi, le repas de noce entre l'Agneau et Son Eglise ouvre la porte d'une ère nouvelle : celle du Royaume éternel de Dieu !