Livre de l'Apocalypse selon Jean

Révélation de Jésus Christ


Satan délivré

Livre de l'Apocalypse (20.7 ~ Traduit du grec) :

« Quand les mille ans seront achevés,

Satan sera délivré de sa prison. »

Satan délivré

Nous avions terminé l'étude du verset Apocalypse 19.13 sur "la Parole de Dieu" par cette citation :

« Mon œil afflige mon âme à cause de toutes les filles de ma ville. » (Lamentations 3.51)

Nous faisions ainsi référence au temps ancien où le prophète Jérémie se lamentait sur la ruine du peuple de Dieu et de la cité de Jérusalem.

Le Seigneur nous a rappelé ce verset car il est écrit par ailleurs ...

« Je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie.

On n'y entendra plus le bruit des pleurs et le bruit des cris. » (Ésaïe 65.19)

Cette promesse de restauration tant attendue aurait pu s'accomplir avec le règne millénaire du Seigneur puisque la « cité bien-aimée » sera la capitale du « camp des saints ».

Mais quand Satan sera délivré, il lèvera des troupes innombrables qui se lanceront à l'assaut du peuple de Dieu ...

« Ils envahirent la terre entière et encerclèrent le camp des saints et la cité bien-aimée. » (verset 9)

Jérusalem sera assiégée comme au temps de Jérémie ...

Le camp des saints semblera bien fragile au regard des armées de Satan, mais « la cité bien-aimée » ne sera pas détruite comme ce fut le cas lorsque Nabuchodonosor, roi de Babylone, assiégea, s'empara et détruisit Jérusalem.

Toutefois, nous verrons ensuite que « la cité bien-aimée » devra disparaître avec ce monde pour faire place à la nouvelle Jérusalem (Apocalypse 21.10).

Comment comprendre, comment expliquer le fait que Satan « délié pour un peu de temps » (verset 3), parvienne apparemment sans difficulté à séduire de nouveau les nations « et les rassembler pour la guerre, aussi nombreux que le sable de la mer » (verset 8) ?

Et ceci au terme d'un règne millénaire du Seigneur au cours duquel Satan neutralisé n'aura pu interférer !

Pourtant, l'humanité rejoint de nouveau son père adoptif : Satan !

Car en reniant son Père Créateur, quand il préféra écouter le serpent (Genèse 3.6), le premier couple humain a contracté une alliance en devenant de potentiels enfants adoptifs du diable, quelles que soient ses apparences et ses manifestations.

Nous comprenons mieux maintenant la signification de ce verset que le Seigneur nous a montré à deux reprises :

« Mon œil afflige mon âme à cause de toutes les filles de ma ville. »

Le Seigneur est affligé non seulement par les filles, mais par toutes ces existences faisant allégeance à l'ennemi.

L'affliction, Jésus l'a connue notamment quand Il se rendit dans le jardin de Gethsémané où Il pria Son Père en ces termes :

« Mon Père, si c'est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ... pourtant, non comme je le veux, mais ce que tu veux. » (Matthieu 26.39)

Si c'était possible, ne faudrait-il jamais libérer Satan de sa prison pour éviter ce qui va s'en suivre ?

Mais non Seigneur, « non comme je le veux, mais ce que tu veux. »

Cet échec de l'humanité, il va falloir l'anticiper pendant mille ans en sachant ce qui se produira en fin de compte.

Au cours de ce millénaire, ceux qui auront survécu à la grande tribulation auront encore le choix de se reconstruire, de se convertir, de se purifier ou de rechuter dans les mêmes erreurs comme ce fut le cas après le Déluge.

Pourtant, les influences néfastes dictées par le diable pourraient n'être qu'un lointain souvenir puisque celui-ci sera neutralisé.

Mais celles-ci ont la vie dure et peuvent même se transmettre de générations en générations ...

C'est ainsi qu'au terme de mille ans beaucoup se laisseront de nouveau séduire « aux quatre coins de la terre » ... (verset 8)

Chassez le naturel ... il revient au galop !

Retour en page d'accueil

Livre de l'Apocalypse

Traduit du grec : versets 20.1 à 20.15

1. Puis je vis un ange qui descendait du ciel avec la clef de l’abîme et une grande chaîne dans sa main.

2. Il s'empara du dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans.

3. Il le jeta dans l’abîme, qu'il ferma et scella sur lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’au terme des mille ans. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps.

4. Et je vis des trônes. Ceux qui reçurent le pouvoir de juger y siégèrent : les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et de la parole de Dieu, de ceux qui ne s'étaient pas prosternés devant la bête ou son image et n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils vécurent pour régner mille ans avec le Christ.

5. Les autres morts ne vécurent pas avant le terme des mille ans. C’est la première résurrection.

6. Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection. La seconde mort n’a pas d'emprise sur eux, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et règneront avec Lui pendant mille ans.

7. Quand les mille ans seront achevés, Satan sera délivré de sa prison.

8. Il sortira pour séduire les nations aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et les rassembler pour la guerre, aussi nombreux que le sable de la mer.

9. Ils envahirent la terre entière et encerclèrent le camp des saints et la cité bien-aimée. Un feu descendit du ciel et les dévora.

10. Et le diable qui les avait séduits fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où se trouve déjà la bête et le faux-prophète, et ils seront tourmentés jour et nuit aux siècles des siècles.

11. Alors je vis un grand trône blanc et Celui qui y siégeait. La terre et le ciel s'enfuirent loin de Lui et on ne les retrouva plus.

12. Je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Un autre livre fut ouvert, celui de la vie. Les morts furent jugés, selon ce qui était écrit dans les livres, en fonction de leurs œuvres.

13. La mer rendit ses morts, la mort et l'Hadès rendirent leurs morts, et chacun fut jugé selon ses œuvres.

14. Puis la mort et l'Hadès furent jetés dans l'étang de feu. Voici la seconde mort : l'étang de feu !

15. Et quiconque ne fut pas trouvé inscrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu.

Le dernier combat