La septième et dernière vision finale du Livre de l'Apocalypse nous montre à partir du chapitre 21 la nouvelle Création avec sa cité sainte.
Cette nouvelle Création se mettra en place au terme d'un processus qui se décompose en plusieurs étapes.
1 - Disparition du ciel et de la terre :
« Alors je vis un grand trône blanc et Celui qui y siégeait. La terre et le ciel s'enfuirent loin de Lui et on ne les retrouva plus. » (Apocalypse 20.11)
2 - Résurrection des morts :
« La mer rendit ses morts, la mort et l'Hadès rendirent leurs morts, et chacun fut jugé selon ses œuvres. » (Apocalypse 20.13)
3 - Disparition de la mort et du séjour des morts :
« Puis la mort et l'Hadès furent jetés dans l'étang de feu. » (Apocalypse 20.14)
4 - Création d'un nouvel univers :
« Alors je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre. » (verset 1)
5 - Disparition de la mer :
« ... et il n'y avait plus de mer. » (verset 1)
Tout ceci est méthodiquement planifié mais la disparition de la mer mérite quelques commentaires.
Il faut d'abord prendre acte du fait que la disparition de la mer ne signifie pas qu'il n'y aura plus d'eau !
« Il me montra le fleuve d'eau de la vie, clair comme du cristal, qui sort du trône de Dieu et de l'Agneau. » (Apocalypse 22.1)
Cette "eau de la vie" sera-t-elle de nature matérielle ou spirituelle ?
Ce verset atteste de la pureté de cette eau s'écoulant du trône de Dieu.
Mais pourquoi la mer doit-elle disparaître ?
Quelle était la nature de son impureté ?
Nous pouvons constater en Apocalypse 20.13 (cité ci-dessus) que la mer est associée à l'Hadès comme lieu de séjour pour les morts.
Or l'Hadès va disparaître (Apocalypse 20.14 cité ci-dessus).
Il est donc logique que la mer, autre lieu de séjour des morts, disparaisse comme l'Hadès, car cette fonction macabre en fait un lieu impur.
La mer telle que nous la connaissons disparaîtra donc ... mais pas l'eau.
En étudiant Apocalypse 12.18 nous avons pu constater que la mer est assimilée à "l'abîme", d'où va surgir "la bête" (Apocalypse 13.1).
D'autre part, l'étude de la Genèse nous enseigne que sa formation au deuxième jour de la Création ne fut pas bénie par le Seigneur pour des motifs exposés ci-après en Genèse 1.6.
C'est probablement dans les mers que la vie s'est d'abord développée du point de vue scientifique ... mais dans la nouvelle Création, l'eau de la vie éternelle viendra d'une autre source comme l'indique le verset 6 :
« A celui qui a soif, Je donnerai gratuitement l'eau de la source de vie. »
Tout ceci nous rappelle le temps de la première Création, avant la formation des océans, décrit en Genèse 2.6 comme suit :
« L'humidité montait de la terre et irriguait toutes les faces du sol. »
« Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre.
On ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l'esprit. »
(Ésaïe 65.17)
La vision d'Ésaïe nous incite à envisager un effacement des mémoires dans ce nouvel univers, après le millénium.
Mais le souvenir du passé subsistera comme exemple à ne pas suivre au cours du millénium, avant la nouvelle Création.
Car il faudra se préparer au bref retour de Satan, emprisonné pour mille ans, et pouvoir ainsi se référer à l'histoire de l'humanité avec ses multiples péchés pour mieux combattre l'ennemi.
Par contre, tout ceci s'évanouira ensuite avec tout ce qui appartient au monde ancien ... comme la mort et tous les péchés que nous avons connus.
« Attendez et hâtez l'avènement du jour de Dieu, par lequel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront.
Des cieux nouveaux et une terre nouvelle où la justice habite nous attendent selon Sa promesse. »
(2 Pierre 3.12-13)
Comment hâter « l'avènement du jour de Dieu » comme Pierre le demandait ?
Par l'évangélisation de ce monde !
« Car il faut d'abord que l'Evangile soit proclamé à toutes les nations. » (Evangile selon Marc 13.10)
Les apôtres et tous les missionnaires qui se sont lancés à la conquête spirituelle du monde avaient bien compris cette Parole de Jésus.
Il fallait proclamer l'Evangile à toutes les nations pour hâter l'avènement du Seigneur !
« L'avènement du jour de Dieu » frappe maintenant à notre porte car les moyens modernes de communication permettent d'annoncer l'Evangile sur toute la terre.
C'est bien pourquoi Jésus pouvait affirmer : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront sûrement pas. » (Evangile selon Luc 21.33)
La septième vision finale du Livre de l'Apocalypse nous révèle une nouvelle Création conformément à ce que Jésus annonçait.
Tout est accompli avec la disparition de toutes choses anciennes, y compris ce que le Créateur avait réalisé en 7 jours, à commencer par les cieux et la terre mentionnés en Genèse 1.1.
Du commencement jusqu'à la fin de la Bible, le chiffre 7 rythme les temps bibliques, et le Livre de l'Apocalypse en est le plein accomplissement.
Automatiquement, nous avons dès le début envisagé 7 études par chapitres ...
Progressivement, nous avons ressenti à quel point de profondes correspondances existaient entre les 7 sceaux, les 7 trompettes, les 7 coupes ...
Intuitivement, il est apparu que tout ceci se croisait avec les 7 jours de la Création parce que l'Apocalypse nous raconte la décomposition de cette Création initiale en vue d'une Création nouvelle.
Et nous en sommes arrivés à élaborer ce tableau récapitulatif de la :