Livre de l'Apocalypse selon Jean

Révélation de Jésus Christ


Une œuvre parfaite

Livre de l'Apocalypse (21.11 ~ Traduit du grec) :

« Elle portait la gloire de Dieu.

Son éclat rappelait celui d’une pierre très précieuse,

une pierre de jaspe cristallin. »

La gloire de Dieu

Peut-on imaginer ou se représenter une œuvre parfaite ?

La perfection nous dépasse et ce que Jean essaie de nous restituer de sa vision ne saurait égaler la réalité.

« Elle portait la gloire de Dieu ».

Cette simple phrase résume le reste de la description, car la gloire de Dieu ne peut reposer n'importe où.

En étudiant Apocalypse 4.3, nous avons associé l'arc-en-ciel à une représentation de « la gloire de Dieu ».

Mais ceci n'est qu'une image, un reflet de la réalité céleste qui fut montré aux prophètes pour nous inciter à l'admiration, à l'adoration, à l'humilité ...

« Tel l'aspect de l'arc qui est dans la nue en un jour de pluie, ainsi était l'aspect de cette lumière éclatante, qui l'entourait : c'était une image de la gloire de l'Eternel. A cette vue, je tombai sur ma face ... » (Ézechiel 1.28)

D'autres, par contre, loin de s'incliner ont voulu s'élever plus haut que l'Eternel comme ce roi dont il est dit : « car il se glorifiera au-dessus de tout » (Daniel 11.37).

Mais les gloires éphémères sont insignifiantes au regard de « la gloire de Dieu » qui est éternelle !

Pour enrichir sa description, Jean va nous livrer quelques éléments en rapport avec ce que la Bible nous enseigne par ailleurs.

C'est d'abord la force symbolique du nombre douze, avec les tribus d'Israël, les apôtres ...

C'est aussi une énumération de pierres précieuses qui symbolisent la beauté et la richesse de la nouvelle Création.

Ce sont enfin des mesures, fondées sur le nombre douze, mais aussi sur une parfaite égalité des différentes dimensions.

« La cité était carrée, sa longueur égale à sa largeur. Il mesura la cité avec le roseau : douze mille stades. La longueur, la largeur et la hauteur étaient égales. » (verset 16)

Ce cube aux dimensions rigoureusement calculées est aussi un symbole de perfection, de totalité, au travers du chiffre quatre.

La Trinité associe le Père au Fils et à l'Esprit Saint.

En ajoutant l'humanité sanctifiée, nous obtenons le quatrième élément de cette quaternité.

La nouvelle Création sera l'accomplissement de la totalité.

Les humains, aux côtés des anges, partageront les mêmes valeurs, les mêmes mesures ...

« Il mesura sa muraille : cent-quarante quatre coudées, mesure humaine, mesure de l'ange. » (verset 17)

Dans l'Evangile selon Matthieu (8.18), le Seigneur nous rappelle que Jésus décida un jour de s'éloigner des foules ...

« Voyant la foule autour de Lui, Jésus ordonna de s'éloigner de l'autre côté. »

Mais Il fut rapidement rejoint, notamment par un scribe qui ne voulait pas Le quitter et auquel Jésus dit :

« Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'homme n'a pas où poser la tête. » (Evangile selon Matthieu 8.20)

L'itinérance de Jésus sur la terre a pris fin avec Son ascension auprès du Père.

Il est désormais « de l'autre côté » et Il nous ordonne de le rejoindre.

Lorsque l'Eglise l'aura retrouvé dans la cité de Dieu, la nouvelle Jérusalem sera le lieu de résidence du Seigneur avec Ses peuples ...

« Je n'y vis pas de temple, car son temple, c'est le Seigneur, le Dieu Tout-Puissant et l'Agneau. » (verset 22)

Nous serons avec Jésus « de l'autre côté », là où « Il se glorifiera au-dessus de tout » !

Au terme de la première Création, il fut écrit :

« Et ils furent achevés les cieux, et la terre, et tous leurs hôtes.

Et il acheva, Elohim, au septième jour, l'ouvrage qu'il avait fait. Et il cessa, au septième jour, tout ouvrage qu'il faisait.

Et il bénit, Elohim, le septième jour et le sanctifia, car alors cessa tout ouvrage créé du fait d'Elohim. » (Genèse 2.1-3)

Au terme de la nouvelle Création, le Seigneur pourra se reposer de Son œuvre parfaite.

Tout sera béni ... et accompli !

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Livre de l'Apocalypse

Traduit du grec : versets 21.1 à 21.27

1. Alors je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre. Car le premier ciel et la première terre avaient disparu et il n'y avait plus de mer.

2. Je vis la cité sainte, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel, préparée auprès de Dieu comme une fiancée qui se pare pour son époux.

3. J'entendis une forte voix qui sortait du trône en disant : "Voici la demeure de Dieu avec les hommes. Il y vivra avec eux et Ses peuples avec Lui. Et Lui sera : « Dieu avec nous. » (Matthieu 1.23)

4. Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus. Il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni souffrance, car ce qui existait avant a disparu."

5. Et Celui qui siège sur le trône dit : "Voici, je fais toutes choses nouvelles." Puis Il dit : "Ecris, car ces paroles sont dignes de foi et véridiques."

6. Il me dit encore : "C'est accompli ! Moi, Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, Je donnerai gratuitement l'eau de la source de vie.

7. Le vainqueur recevra cet héritage. Je serai pour Lui un Dieu et lui sera pour Moi un fils.

8. Quant aux lâches, infidèles, abominables, meurtriers, impudiques, magiciens, idolâtres, et tous les menteurs, leur part se trouve dans l'étang embrasé de feu et de soufre. C'est la seconde mort."

9. Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint me parler. Il dit : "Viens, je te montrerai la fiancée, l'épouse de l’Agneau."

10. Il m'emporta en esprit sur une grande et haute montagne. Il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu.

11. Elle portait la gloire de Dieu. Son éclat rappelait celui d’une pierre très précieuse, une pierre de jaspe cristallin.

12. Elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et douze anges sur les portes. Des noms y étaient écrits, ceux des douze tribus des fils d’Israël.

13. Au levant trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et au couchant trois portes.

14. La muraille de la cité avait douze assises, avec douze noms dessus : les douze apôtres de l’Agneau.

15. Celui qui me parlait tenait une mesure, un roseau d'or, afin de mesurer la cité, ses portes et sa muraille.

16. La cité était carrée, sa longueur égale à sa largeur. Il mesura la cité avec le roseau : douze mille stades. La longueur, la largeur et la hauteur étaient égales.

17. Il mesura sa muraille : cent-quarante quatre coudées, mesure humaine, mesure de l'ange.

18. Les matériaux de la muraille étaient de jaspe et la cité en or pur, semblable à du cristal pur.

19. Les assises de la muraille étaient ornées de toute sorte de pierres précieuses. La première assise de jaspe, la deuxième de saphir, la troisième de chalcédoine, la quatrième d'émeraude.

20. La cinquième de sardoine, la sixième de cornaline, la septième de chrysolithe, la huitième de béryl, la neuvième de topaze, la dixième de chrysoprase, la onzième d'hyacinthe, la douzième d'améthyste.

21. Les douze portes, c'était douze perles. Chaque porte d'un seul tenant, d'une seule perle. Et la place de la cité était couverte d'or pur, transparent comme du cristal.

22. Je n'y vis pas de temple, car son temple, c'est le Seigneur, le Dieu Tout-Puissant et l'Agneau.

23. La cité n'a besoin ni de soleil ni de lune pour l'éclairer. Car la gloire de Dieu l'illumine et Son chandelier : l'Agneau !

24. Les nations marcheront dans Sa lumière, et les rois de la terre y déposeront leur gloire.

25. En aucun jour ses portes ne seront fermées, quant à la nuit, elle n'existera plus.

26. C'est en elle que les nations mettront leur honneur et leur gloire.

27. Il n'y entrera jamais de souillure, ni personne qui pratique abomination et mensonge, mais seulement ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l'Agneau.

La lumière de l'Agneau