Nous voici à l'aube du jugement précédé d'un cortège de tribulations.
La Bible nous dit en parlant de Jésus, notre Juge :
« Il ne brisera pas le roseau froissé, et n'éteindra pas la mèche vacillante, jusqu'à ce qu'Il ait conduit la justice à la victoire. »
(Ésaïe 42.3 & Matthieu 12.20)
C'est pourquoi le Seigneur concluait :
« Et les nations espéreront en Son nom. » (Ésaïe 42.4 & Matthieu 12.21)
Les chutes de grêle et les intempéries peuvent tout dévaster sur leurs passages, briser les végétaux, anéantir des plantations, l'eau comme la grêle peuvent éteindre « la mèche vacillante » comme n'importe quel feu.
Mais ce verset nous permet de croire, par une approche allégorique, que le peuple de Dieu, celle comme celui qui reste humble, ce « roseau froissé », cette « mèche vacillante », ne sont pas brisés même s'ils sont éprouvés !
La première trompette, la grêle, est le premier signe du Ciel ... et rien n'arrêtera le Seigneur « jusqu'à ce qu'Il ait conduit la justice à la victoire. »
Songeons à l'état de détresse des populations qui se trouvent sous ce déluge d'eau et de feu.
Tout brûle dans un incroyable mélange d'éléments qu'il est difficile de se représenter.
Le ou les territoires ainsi concernés reviennent à l'état de désordre initial de la Création, quand régnait le "tohu-bohu" du premier jour (Genèse 1.2).
La première trompette s'inscrit en parallèle avec la chronologie de la Création initiale.
Avec la première trompette, de violentes intempéries sont donc annoncées.
La Bible nous rappelle un précédent dans les dix plaies d'Egypte ...
« Moïse étendit sa verge vers le ciel ; et l'Eternel envoya des tonnerres et de la grêle, et le feu se promenait sur la terre. L'Eternel fit pleuvoir de la grêle sur le pays d'Egypte.
Il tomba de la grêle, et le feu se mêlait avec la grêle ; elle était tellement forte qu'il n'y en avait point eu de semblable dans tout le pays d'Egypte depuis qu'il existe comme nation. »
(Exode 9.23-24)
C'est la septième plaie qui s'est abattue sur l'Egypte ... sept comme le septième sceau ou la septième coupe (Apocalypse 16.21).
Mais outre la symbolique du chiffre sept, il convient de s'interroger sur les conséquences de ce désastre :
« Pharaon, voyant que la pluie, la grêle et les tonnerres avaient cessé, continua de pécher, et il endurcit son cœur, lui et ses serviteurs. » (Exode 9.34)
Bien que son pays soit ravagé, Pharaon et les siens ne se repentent pas !
Les avertissements que Dieu a transmis par l'intermédiaire de Moïse sont restés sans effet sur les Egyptiens.
Attendons-nous à une attitude similaire des populations de la terre.
Ainsi, après la sixième trompette, malgré la succession de catastrophes qui auront été annoncées ou se seront abattues sur l'humanité ...
« Ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs sortilèges, ni de leur prostitution, ni de leurs vols. » (Apocalypse 9.21)
Cette attitude contraste profondément avec celle du peuple de Dieu qui s'entend dire :
« Et les nations espéreront en Son nom. » (Ésaïe 42.4 & Matthieu 12.21)
Mais en qui d'autre pourrait-on encore espérer en voyant déferler de telles calamités ?
Pour comprendre l'obstination dans l'incrédulité ... il suffit de regarder le monde moderne dans lequel nous vivons.
Les désordres climatiques résultant de l'effet de serre n'empêchent pas les plus riches de poursuivre leur course folle.
Les 1 % les plus riches émettent deux fois plus de gaz à effet de serre que la moitié la plus pauvre de l'humanité.
En conséquence, la violence des ouragans, des orages, des inondations ne fait que s'accroître.