Livre de l'Apocalypse selon Jean

Révélation de Jésus Christ


La quatrième trompette

Livre de l'Apocalypse (8.12 ~ Traduit du grec) :

« Le quatrième ange sonna de la trompette et le tiers du soleil,

le tiers de la lune et le tiers des étoiles

furent frappés en s'assombrissant d'un tiers.

Le jour perdit un tiers de sa luminosité et la nuit de même. »

Un astre géant tomba du ciel

La troisième trompette affecte les eaux courantes de la terre rendant celles-ci impures à la consommation.

La quatrième trompette nous parle de la pollution de l'air ...

Le ciel s'obscurcit, couvert d'un voile qui atténue le rayonnement solaire et la visibilité du ciel.

On peine à voir le soleil le jour, ainsi que la lune et les étoiles pendant la nuit.

Cependant, c'est depuis le début des années 1950 que l’intensité lumineuse du rayonnement solaire qui atteint la surface terrestre a diminué (de 4 % environ de 1950 à 1985).

Un voile atténue ce rayonnement du fait de la pollution de l'atmosphère.

L’assombrissement global a créé un effet refroidissant qui a pu amener les scientifiques à sous-estimer l’effet de serre sur le réchauffement climatique jusque dans les années 1980.

Depuis, la problématique du réchauffement l'emporte sur celle du refroidissement résultant de l'obscurcissement planétaire qui se poursuit pourtant.

L'un et l'autre ont la même origine : la pollution consécutive aux combustions excessives de bois, pétrole, charbon.

Beaucoup s'accordent à reconnaître que les transports motorisés, le chauffage et l'ensemble des activités de l'ère industrielle détruisent notre environnement.

Mais la course folle du "progrès" continue de s'accélérer et l'on ne veut pas (le peut-on encore ?) l'arrêter.

L'obscurcissement planétaire progressif est cependant sans commune mesure avec l'obscurcissement violent qui serait l'une des conséquences de la chute d'un « astre géant » comme celui qui est évoqué au verset 10.

Pour avoir une idée de son ampleur, il faut se référer aux évaluations fournies par les scientifiques dans l'hypothèse de la chute d'un astéroïde comme celui qui est référencé "99942", plus connu sous le nom d'APOPHIS.

Celui-ci doit s'approcher de la terre à 30 000 kilomètres environ le vendredi 13 avril 2029, puis le dimanche 13 avril 2036, mais aussi en 2044, 2051, 2060 puis 2068 ...

Avec un diamètre de l'ordre de 350 mètres et une masse supérieure à 50 millions de tonnes, il représente un risque potentiel pour la terre.

Cet astéroïde a une orbite qui croise deux fois par an celle de la terre et il lui faut environ 325 jours pour effectuer sa rotation autour du soleil.

Est-ce un hasard si deux de ses passages ont lieu exactement à sept ans d'intervalle : les 13 avril 2029 et 2036 ?

Les signes du ciel sont parfois très symboliques !

Au sujet de cet astéroïde, une probabilité de chute sur 100 000 est crédible, considérant qu'un tel évènement pour un astre de cette taille peut se reproduire tous les 100 000 ans.

S'il touche un continent, il creuserait théoriquement un cratère de plus de 6 kilomètres de diamètre et près de 700 mètres de profondeur.

S'il percute le sol au lieu de s'abîmer en mer, il suscitera des dégâts considérables dans un rayon pouvant dépasser plusieurs centaines de kilomètres, l'équivalent de la France ou de l'Espagne, tuant plusieurs millions d'habitants dans les zones à forte densité.

La poussière libérée dans l'atmosphère générerait un "hiver nucléaire" (au moins dans l'hémisphère touché) pouvant durer plusieurs mois avec une forte baisse des températures faute d'ensoleillement.

On constaterait alors que « le tiers de la lune et le tiers des étoiles furent frappés en s'assombrissant d'un tiers. Le jour perdit un tiers de sa luminosité et la nuit de même. »

La dimension de cet évènement serait sans commune mesure avec les ténèbres qui ont seulement frappé l'Egypte pendant trois jours :

« Moïse étendit sa main vers le ciel ; et il y eut d’épaisses ténèbres dans tout le pays d’Égypte, pendant trois jours. » (Exode 10.22)

Nous pouvons établir une concordance avec ce qui était décrit dès l'ouverture du "sixième sceau" ...

« Et quand Il ouvrit le sixième sceau, j'assistai à un puissant séisme. Le soleil devint noir comme un sac de crin et la lune entière se teinta de sang.

Les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme les fruits verts qui tombent d'un figuier secoué par grand vent.

Et le ciel se retira comme un livre qui s'enroule. Toutes les montagnes et les îles furent déplacées de leur assise. » (Apocalypse 6.12-14)

... mais nous avons aussi recherché, comme pour les précédentes trompettes, un parallèle avec les coupes de la colère selon le principe de concordance (voir le commentaire du chapitre 8).

Nous constatons cette fois que la quatrième coupe annonce un effet bien différent de la quatrième trompette :

« Le quatrième versa sa coupe sur le soleil et il lui fut donné de brûler les hommes par le feu. » (Apocalypse 16.8).

Dans l'un et l'autre cas il est question du soleil.

Il y a donc bien un parallélisme entre les trompettes et les coupes.

Mais si la quatrième trompette voile le soleil en l'assombrissant, la quatrième coupe accentue l'effet de la chaleur par une irradiation mortelle.

Faut-il s'en tenir à cette approche ou y voir, comme pour la troisième trompette, un sens allégorique ?

Lorsque les ténèbres ont frappé l'Egypte « il y avait de la lumière dans les lieux où habitaient tous les enfants d’Israël. » (Exode 10.23)

Cette lumière émanait du Seigneur qui veillait sur Son peuple.

Nous avons prié le Seigneur afin qu'Il nous éclaire au sujet de cette quatrième trompette, et ce verset est venu en réponse :

« Seigneur, nous voulons voir Jésus. » (Evangile selon Jean 12.21)

Ces ténèbres qui affectent la terre ne sont-elles pas le symbole de l'obscurantisme qui aveugle les consciences et ne cesse de s'étendre sous différentes formes avec le recul de la foi ?

Face aux ténèbres, Jésus n'est-Il pas la lumière du monde ?

« Celui qui me suit, ne marchera assurément pas dans la ténèbre mais il aura la lumière de la vie. » (Evangile selon Jean 8.12)

Face aux épreuves, les croyants ne doivent-ils pas s’en remettre au Seigneur, prier pour Son avènement afin que ceci permette enfin de « voir Jésus » ?

Car pour dissiper les ténèbres qui régnaient sur la terre, et que l'on retrouve avec cette quatrième trompette, n'est-ce pas au "quatrième jour" de la Création que le Seigneur organisa l'espace de façon à éclairer la terre (Genèse 1.14) et séparer le jour de la nuit ?

De nouveau, nous constatons que la Création initiale se voit affectée dans le même ordre qu'elle avait été constituée.

Sept jours, sept trompettes, sept coupes, sept ans entre les deux passages d'un astéroïde ... mais combien de temps encore avant de « voir Jésus » ?

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Livre de l'Apocalypse

Traduit du grec : versets 8.1 à 8.13

1. Quand Il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence qui dura une demi-heure environ.

2. Puis je vis les sept anges qui se tenaient devant Dieu. Il leut fut donné sept trompettes.

3. Un autre ange s'approcha et se tint sur l'autel avec un encensoir d'or. On lui donna des parfums en grand nombre afin de les offrir, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or devant le trône.

4. Alors la fumée des parfums monta devant Dieu, de la main de l'ange, avec les prières des saints.

5. L'ange prit l'encensoir et il le remplit du feu de l'autel et le jeta sur la terre. Il y eut des coups de tonnerre, des voix, des éclairs et des séismes.

6. Alors les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner.

7. Quand le premier sonna de la trompette, il tomba de la grêle et un feu mêlé de sang sur la terre. Le tiers de la terre flamba, le tiers des arbres fut consumé, et toute herbe verte brûla.

8. Le deuxième ange sonna de la trompette et une sorte de grande montagne embrasée fut jetée dans la mer. Le tiers de la mer devint du sang.

9. Le tiers des créatures vivant dans la mer périt, et le tiers des navires fut détruit.

10. Le troisième ange sonna de la trompette et un astre géant tomba du ciel en brûlant comme une torche. Il tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux.

11. Le nom de cet astre est Absinthe. Aussi, le tiers des eaux se changea en absinthe et beaucoup d'hommes moururent à cause de ces eaux qui étaient devenues amères.

12. Le quatrième ange sonna de la trompette et le tiers du soleil, le tiers de la lune et le tiers des étoiles furent frappés en s'assombrissant d'un tiers. Le jour perdit un tiers de sa luminosité et la nuit de même.

13. Je regardai et j'entendis un aigle qui volait au zénith en proclamant à grande voix : "Malheur ! Malheur ! Malheur aux habitants de la terre à cause des autres sonneries de trompettes car trois anges doivent encore sonner !"

Chapitre neuf