« C’est pourquoi, je ne reviendrai pas sur ma décision ... » (Amos 1.3)
Quand Amos, prophète de l'Ancien Testament, répétait cette Parole du Seigneur à plusieurs reprises à l'encontre de tous les peuples qui avaient péché contre l'Eternel, il édictait une formule intransigeante que le Seigneur nous a rappelée à propos de la résurrection.
« Je ne reviendrai pas sur ma décision ... »
Ainsi s'exercera le pouvoir conformément à la volonté du Roi des rois.
Dans l'Amour ... et la fermeté !
Car si « la seconde mort n’a pas d’emprise » sur les saints, si le Seigneur affirme « Je ne reviendrai pas sur ma décision ... » : pour les saints, le salut est acquis !
Les six jours de la Création se sont achevés par un septième jour au cours duquel ...
« Elohim acheva au septième jour l'ouvrage qu'Il avait fait. Il cessa au septième jour l'ouvrage qu'Il faisait. » (Genèse 2.2)
Ce septième jour de la semaine, c'est le Jour du Seigneur qui doit symboliquement durer mille ans au terme de l'histoire de l'humanité.
« Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, pour le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. » (2 Pierre 3.8)
Ceci permet de comprendre pourquoi Jean nous révèle dans ce passage du Livre de l'Apocalypse que le règne de mille ans viendra clôturer l'histoire de la terre telle que nous l'avons connue.
Car au terme des mille ans ... « la terre et le ciel s'enfuirent loin de Lui et on ne les retrouva plus. » (Apocalypse 20.11)
Que nous enseignent à ce sujet les chronologies bibliques ?
Irénée de Lyon (IIe siècle) écrivait en son temps ...
"Car autant de jours a comporté la création du monde, autant de millénaires comprendra sa durée totale."
Cette approche reposait sur une chronologie biblique qui, globalement, permet de considérer que 4000 ans se sont écoulés entre Adam et Jésus, soit quatre jours pour le Seigneur.
2000 ans plus tard, nous sommes donc arrivés au terme du sixième jour selon cette chronologie biblique qui conduisait Irénée de Lyon à écrire ...
"Ceci est à la fois un récit du passé, tel qu'il se déroula, et une prophétie de l'avenir.
En effet, si un jour du Seigneur est comme mille ans et si la création a été achevée en six jours, il est clair que la consommation des choses aura lieu la six millième année."
Mais qu'est-ce que la "consommation des choses" ?
Irénée de Lyon annonçait ainsi un terme, un aboutissement, sans savoir qu'il adviendrait un jour où l'on parlerait d'une "société de consommation".
Cette société qu'il faudrait mieux qualifier de "surconsommation" a connu son apogée au XXe siècle avec le développement des sciences et des techniques.
Elle est entrée dans une phase de déclin progressif dès 1973 avec le premier choc pétrolier.
Une succession de crises et de reprises économiques nous a conduits en l'année 2020 où ce système fut paralysé sous l'effet d'une pandémie dont l'origine et la diffusion résultent de nos modes de vie modernes.
Du fait de cette pandémie, 2020 a été l'année de la récession mondiale.
Cette récession qui s’est abattue sur le monde en 2020 est d’une ampleur inédite depuis les deux guerres mondiales.
Le PIB (Produit Intérieur Brut) mondial s’est contracté de plus de 4 %.
"La consommation des choses" ... n'est-ce pas l'agonie de la société de consommation ?
Certes, l'année 2021 a connu une reprise économique, mais celle-ci s'inscrit dans les pratiques antérieures de destruction de l'environnement.
La société de consommation s'est consumée lentement.
Songeons à ce dernier soupir de Jésus qui disait : « Tout est accompli. » (Jean 19.30)
Un règne de justice et de paix nous est annoncé.
Justice sous la direction du Seigneur ...
« Il respirera la crainte de l’Eternel ; Il ne jugera point sur l’apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire.
Mais il jugera les pauvres avec équité, et il se prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre.
Il frappera la terre de sa parole comme d’une verge, et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. »
(Ésaïe 11.3-4)
... et un règne de paix !
« Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre. » (Ésaïe 2.4)
Jusqu'au jour où, Satan délivré « sortira pour séduire les nations ... et les rassembler pour la guerre » (verset 8).