Lors de l'ouverture des quatre premiers sceaux par l'Agneau de Dieu, les quatre animaux répètent à chaque fois :
« Viens ! »
Alors surgit un premier cavalier ...
Nous avons vu dans l'étude portant sur "Les quatre animaux" (Apocalypse 4.6) que ceux-ci symbolisaient les quatre horizons, ou l'espace universel et infini conçu par le Créateur.
Aussi, les quatre cavaliers qui sont appelés vont-ils exercer leurs missions en toutes directions car c'est la terre entière qui est concernée.
Le premier cavalier est monté sur un cheval blanc.
Cette couleur symbolise la pureté, à l'image des hommes et des femmes qui entourent le Seigneur en Apocalypse 7.9 :
« Après cela je regardai, et je vis une foule innombrable, que personne ne pouvait compter, de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. »
Ce cheval blanc est celui du Seigneur, du Vainqueur.
« Il partit en vainqueur et pour vaincre » ... sur la terre entière !
Il nous invite à le suivre pour rejoindre les rangs des "vainqueurs".
Ce cheval blanc symbolise aussi la lumière par sa couleur.
Et si nous établissons un parallèle entre les jours de la Création et l'ouverture des sceaux, il est logique que le premier sceau avec son cavalier blanc nous rappelle cette Parole :
« Alors il dit, Elohim : "Que la lumière soit !" Et la lumière fut. » (Genèse 1.3)
Jésus, est parti en vainqueur depuis l'origine de la Création.
Jésus a su vaincre sur la croix et sera vainqueur pour l'éternité.
Il est vainqueur dans nos vies, par la foi que nous portons dans le combat qu'Il mène pour le salut de l'humanité.
Mais combien ont préféré la lumière aux ténèbres ?
« La Lumière brille dans la ténèbre, et la ténèbre ne L’a pas saisie. » (Evangile selon Jean 1.5)
Avec le cavalier blanc, le Seigneur nous rappelle au travers de ce verset qu'il nous a montré quelques règles de comportement à suivre pour combattre les ténèbres en vainqueur ...
« Ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas fréquenter quelqu’un qui, même s'il se nomme "frère", est débauché, cupide, idolâtre, grossier, ivrogne, ou voleur, de ne pas même manger avec un tel homme. » (1 Corinthiens 5.11)
Vers la fin du Livre de l'Apocalypse, le cheval blanc du Seigneur apparaît de nouveau :
« Je vis le ciel ouvert, apparut alors un cheval blanc sur lequel était assis Celui que l'on nomme Fidèle et Véritable. Il juge et combat pour la justice. » (Apocalypse 19.11)
Au chapitre 6, le cavalier blanc porte un arc, comme un combattant qui va devoir affronter l'adversité au nom de la justice.
Mais cet arc est aussi porteur d'un autre symbole.
En hébreu, l'archer peut se dire "moreh", un terme qui est aussi employé pour désigner un enseignant.
Qu'il s'agisse de l'archer ou de l'enseignant, l'un comme l'autre ont en commun de devoir "viser juste" ... ce qui signifie pour l'enseignant que son enseignement doit porter du fruit.
Jésus, le meilleur des enseignants est parti « en vainqueur et pour vaincre »
... par Ses prédications afin d'être suivi par une foule innombrable !
Car "moreh", l'enseignant, est proche d'un autre mot hébreu : "Torah", l'enseignement.
Certains considèrent que le premier cavalier blanc qui apparaît en Apocalypse 6.2 n'est pas le Christ mais l'antéchrist.
L'image du Christ se lançant à la tête de trois autres cavaliers porteurs de toutes sortes de calamités peut déranger.
Mais il ne faut pas oublier que si le Seigneur s'est incarné avant d'être sacrifié par compassion pour le monde, Son retour ne s'inscrit pas dans le temps de la grâce mais dans le temps du jugement préalable à la vie éternelle.
Et la succession d'évènements qui se produisent avec les sceaux, les trompettes puis les coupes atteste que le cavalier blanc qui lance le processus en Apocalypse 6.2 est le même que celui qui met un terme à ce processus en Apocalypse 19.11.
Le cavalier blanc de l'Apocalypse se révèle deux fois, tout comme le Christ qui est apparu une première fois et doit revenir.
Les trois autres cavaliers vont suivre ...
Comme nous allons le voir dans les études successives, ces trois cavaliers symbolisent la condition humaine avec ses souffrances et ses détresses.
Mais le cavalier blanc, parti en vainqueur, annonce la victoire éternelle de l'Agneau qui apportera la réponse finale aux souffrances de l'humanité.
Pour conclure cette étude, nous avons prié le Seigneur afin qu'Il nous montre un verset en concordance avec ce qui précède.
Voici Sa réponse :
« Car voici, l’Éternel sort de son lieu, et descendra, et marchera sur les lieux hauts de la terre. » (Michée 1.3)