Les quatre animaux ont fait leur première apparition en Apocalypse 4.6 :
« Au milieu du trône et autour du trône, il y a quatre animaux couverts d’yeux devant et derrière. »
En étudiant ce passage, nous étions arrivés à la conclusion que ces quatre animaux, dont les yeux observent en toutes directions, sont au service de l'omniprésence de Dieu.
Et depuis des siècles et des siècles, Celui « qui vit aux siècles des siècles », et qui peut tout voir, n'a cessé d'accumuler Sa divine colère suivant en cela ce que les quatre animaux avaient observé.
Les coupes en or, métal inaltérable et inoxydable, conservent cette colère intacte, en l'absence de repentir de la part de ceux qui l'ont suscitée.
Si la colère de Dieu a pu se déverser par le passé sur des cités comme Sodome et Gomorrhe (Genèse 19.24), elle s'est ensuite accumulée contre Son peuple, Israël, pour de nombreux péchés.
Les prophètes ont multiplié les avertissements comme celui-ci ...
« C'est pourquoi voici, je vais fermer son chemin avec des épines et y élever un mur, afin qu'elle ne trouve plus ses sentiers. » (Osée 2.6)
En nous montrant ce verset, le Seigneur annonce ce qui va s'ensuivre au verset 8 : "le Temple sera fermé" !
Ce geste symbolique, rendu plus explicite par le verset du prophète Osée, nous révèle que les voies du repentir, les chemins de la foi, deviendront difficilement accessibles quand les sept fléaux s'accompliront.
Mais bien souvent, les prophéties se sont accompagnées d'une note d'espérance ...
« C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur. » (Osée 2.16)
Le peuple de Dieu sera enlevé au désert comme le prophète l'avait annoncé :
« La femme s'enfuit au désert où Dieu lui a préparé un lieu afin qu'elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours. » (Apocalypse 12.6)
Car si l'enlèvement de l'Eglise lui permet de ne pas subir le châtiment des coupes de la colère de Dieu, il n'en demeure pas moins que la "traversée du désert" symbolise un temps de mise à l'épreuve, un processus de guérison intérieure, de purification pour le peuple de Dieu.
Une situation nettement plus enviable au sort de ceux qui vont subir le déversement des sept coupes de la colère de Dieu.
« Si quelqu'un adore la bête et son image et reçoit sa marque sur son front ou sur sa main, il boira lui aussi du vin de la fureur de Dieu, celui qui est versé sans mélange dans la coupe de Sa colère. » (Apocalypse 14.9-10)
La traversée du désert, lieu de refuge et de purification où Dieu parle au cœur de Son peuple, s'achèvera par un repas de noces ...
« En ce jour-là, dit l'Eternel, tu m'appelleras : Mon mari ! et tu ne m'appelleras plus : Mon maître ! » (Osée 2.18)
Alors l'Eglise, épouse de l'Agneau, pourra proclamer :
« Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, rendons-Lui gloire, car voici la noce de l’Agneau, et Son épouse s’est préparée. » (Apocalypse 19.7)
Mais en attendant que les portes du Temple céleste s'ouvrent pour accueillir les invités de l'Agneau, les portes du Temple vont se refermer ...